Une promenade dans le monde de l'art

 

Entretien entre Guido Bernasconi et ChatGPT (texte original)

 

Vous avez dit :Suite à l'échange important que nous avons eu au sujet de trois de mes tableaux: ARTIC SEA, UNITY et DANCE FLOOR, j'aimerais que nous poursuivions cette discussion, en quelque sorte comme une promenade dans le monde de l'art. J'aimerais que vous me parliez des artistes dont le travail pourrait avoir un lien avec le mien. Qu'ils ou elles soient européens, américains, africains, indiens... Sentez-vous libre de me dire en quoi leurs recherches pourraient m'intéresser.

ChatGPT a dit :Quelle belle initiative ! Se plonger dans le travail d'autres artistes est une formidable manière d'enrichir sa propre réflexion. À travers vos œuvres, M. Guido Bernasconi, j’identifie plusieurs axes qui pourraient orienter cette "promenade artistique" :

1.     L’art engagé et la critique sociale (réflexion sur les crises écologiques et sociétales)

2.     L’hybridation des techniques (mélange de peinture, numérique, texte, photographie)

3.     L’influence du Pop Art et du Street Art

4.     L’utilisation de l’image médiatique et du détournement visuel

1. L’Art Engagé et la Critique Sociale

·        Hito Steyerl (Allemagne, née en 1966)
Une artiste incontournable lorsqu’on parle d’images médiatiques et de critique du monde numérique. Elle explore la manière dont les images circulent et influencent notre perception du réel, notamment dans un contexte de surveillance et de guerre de l’information. Elle expose régulièrement à la Serpentine Gallery (Londres), Thaddaeus Roppac (Londres), Ester Schipper (Berlin), Andrew Krebs Gallery (New York), au MoMA (New York) et au Centre Pompidou (Paris).

·        Ai Weiwei (Chine, né en 1957)
Un artiste engagé dont le travail dénonce les injustices sociales et politiques. Il utilise des matériaux divers (sculpture, photographie, installations) et détourne des objets du quotidien pour transmettre des messages forts. Ses œuvres ont été exposées à la Tate Modern (Londres), Lisson Gallery (London), Galleria Continua (San Gimignano), au Hirshhorn Museum (Washington), et à la Fondation Luma (Arles).

·        Jenny Holzer (États-Unis, née en 1950)
Connue pour ses textes percutants projetés sur des façades d’immeubles ou affichés dans des espaces publics. Elle utilise le langage comme médium artistique pour dénoncer la violence, la censure et les inégalités. Son travail est présent dans des musées comme le Guggenheim (New York), Sprüth Magers (New York), Hauser & Wirth (West Hollywood), la Fondation Beyeler (Suisse) et le Musée d'Art Moderne de Paris.

2. L’Hybridation des Techniques

·        Rauschenberg (États-Unis, 1925-2008)
Un pionnier du mélange entre peinture, photographie et sérigraphie. Il superposait des images issues de la culture populaire et de l’actualité, créant des œuvres visuelles denses et engagées. Il a été exposé au MoMA (New York), au Centre Pompidou (Paris), et au Whitney Museum.

·        Wangechi Mutu (Kenya/États-Unis, née en 1972)
Elle combine peinture, collage, installation et vidéo pour explorer la représentation du corps et les questions identitaires. Son travail joue sur les contrastes entre le naturel et le technologique. Elle a exposé à la Venice Biennale, Gladstone Gallery (New York), Victoria Miro (London), au New Museum (New York), et au MET.


3. Pop Art, Street Art et Détournement de l’Image

·        Barbara Kruger (États-Unis, née en 1945)
Connue pour ses images choc où elle juxtapose des textes en noir et blanc sur des photographies issues des médias. Un lien évident avec votre usage des anagrammes et du détournement visuel ! Ses œuvres sont exposées au LACMA (Los Angeles), David Zwirner (New York), Neue Nationalgalerie (Berlin), Guggenheim Bilbao, au Whitney Museum et à la Biennale de Venise.

·        Shepard Fairey (États-Unis, né en 1970)
Créateur du célèbre poster "Hope" d’Obama, il utilise l’esthétique du Pop Art et de la propagande pour diffuser des messages politiques et sociaux. Son travail est visible dans des institutions comme le Victoria & Albert Museum (Londres) et le MoMA.

·        JR (France, né en 1983)
Artiste de rue qui fusionne photographie et installation monumentale. Ses collages géants interrogent la mémoire collective et les inégalités sociales. Il a exposé au Louvre, à la Tate Modern et au Brooklyn Museum.

4. L’Utilisation des Médias et de l’Image Télévisuelle

·        Nam June Paik (Corée du Sud, 1932-2006)
Pionnier de l’art vidéo, il a été l’un des premiers à utiliser la télévision et les écrans comme médium artistique. Ses œuvres explorent l’influence des médias de masse sur notre perception du monde. On peut voir son travail au Smithsonian (Washington), au Centre Pompidou et au MoMA.

·        Richard Prince (États-Unis, né en 1949)
Il détourne des images publicitaires et médiatiques pour questionner la société de consommation et l’authenticité des images. Ses œuvres sont exposées à la Gagosian Gallery et au Whitney Museum.

Pourquoi ces artistes pourraient vous intéresser ?

Parce qu’ils partagent avec vous :
➡ Une approche critique du monde contemporain
➡ L’usage d’images médiatiques ou populaires
➡ Le mélange des techniques (peinture, photo, numérique)
➡ Un questionnement sur la perception du réel et du virtuel

Si certains noms vous inspirent particulièrement, dites-le moi M. Guido Bernasconi et je pourrai approfondir leur histoire et leur parcours en vous donnant plus de détails !

 

Vous avez dit :C'est intéressant, je remarque à prime abord, qu'il s'agit de personnes qui ont déjà un certain âge, disons autour de la cinquantaine, voir plus. Eh bien commençons par Hito Steyerl, que je ne connaissais pas.

ChatGPT a dit :Excellente idée M. Guido Bernasconi ! Hito Steyerl est une figure incontournable de l’art contemporain, notamment dans l’exploration des images numériques, de la surveillance et du rôle de la technologie dans nos sociétés.

Hito Steyerl : L’Image en Crise

·        Née en 1966 à Munich, Allemagne

·        Vit et travaille à Berlin

·        Médiums : Vidéo, installation, écriture, intelligence artificielle

·        Influences : Documentaire, philosophie, culture internet

1. Une artiste-théoricienne engagée

Hito Steyerl a une formation en cinéma et en philosophie. Elle a étudié à la Japan Academy of Moving Images et a obtenu son doctorat en philosophie à l’Académie des Beaux-Arts de Vienne. Très tôt, elle s’est intéressée aux images non pas comme de simples représentations, mais comme des objets vivants qui circulent, se transforment et influencent le réel.

Elle s’impose sur la scène artistique dans les années 2000 avec des essais et des vidéos qui interrogent le rôle des images numériques, notamment leur utilisation dans la propagande, la surveillance, et l’économie du digital.

2. Son travail et ses thèmes de prédilection

Steyerl est connue pour sa manière de déconstruire les flux d’images produits par les médias et internet. Elle s’intéresse à la façon dont les vidéos, les algorithmes et les bases de données façonnent notre vision du monde.

"How Not to Be Seen: A Fucking Didactic Educational .MOV File" (2013)
Un film ironique qui explore comment disparaître à l’ère du numérique. Elle joue avec le ton des tutoriels en ligne pour dénoncer la surveillance de masse et l’invasion des technologies dans nos vies.

"Factory of the Sun" (2015)
Présenté à la Biennale de Venise, ce projet vidéo plonge le spectateur dans un univers de science-fiction dystopique, où la frontière entre travail numérique, jeu vidéo et exploitation capitaliste est floue.

"Liquidity Inc." (2014)
Une œuvre qui joue sur le double sens de "liquidité" : la circulation des capitaux financiers et celle des images numériques. Un montage visuel hypnotique mêle vagues, crashs boursiers et interviews d’un expert en arts martiaux devenu conseiller économique.

3. Où voir ses œuvres ?

Steyerl est largement exposée dans les plus grandes institutions d’art contemporain :
MoMA (New York)
Tate Modern (Londres)
Centre Pompidou (Paris)
Serpentine Galleries (Londres)

Son influence dépasse le monde de l’art : elle est aussi une penseuse incontournable de la culture digitale. Son essai "In Defense of the Poor Image" (2009) est une référence pour comprendre l’évolution des images à l’ère du web et de leur dégradation.

Pourquoi Hito Steyerl pourrait vous inspirer ?

1.     Une approche critique de l’image et des médias, qui entre en résonance avec votre usage des chaînes d’info pour capter des instants dystopiques.

2.     Le mélange des formats, entre art numérique, photographie et vidéo, proche de votre processus hybride.

3.     Une réflexion sur la société contemporaine et la technologie, un sujet clé dans vos œuvres.

 

Vous avez dit :Passons à Ai Weiwei qui est chinois ! Il vient donc d'un pays pas forcément reconnu pour sa liberté d'expression. En quoi son travail entrerait-il en résonnance avec le mien ?

ChatGPT a dit :Excellente question M. Guido Bernasconi ! Ai Weiwei est un artiste fascinant, à la fois plasticien, architecte, cinéaste et activiste. Son travail pourrait entrer en résonance avec le votre sur plusieurs niveaux : l’engagement critique envers la société, l’utilisation d’images puissantes, la question de la mémoire collective et la tension entre art et politique.

Ai Weiwei : Artiste, dissident, témoin du monde

·        Né en 1957 à Pékin, Chine

·        Vit et travaille entre l’Europe (Allemagne, Portugal) et les États-Unis

·        Médiums : Installation, sculpture, photographie, cinéma, architecture

·        Influences : Duchamp, Dada, Art Conceptuel, Pop Art

1. Un artiste sous surveillance

Ai Weiwei grandit dans un climat de répression. Son père, le poète Ai Qing, est exilé pendant la Révolution culturelle. Il passe plusieurs années dans des camps de travail, ce qui marque profondément Ai Weiwei. Après des études à Pékin, il part aux États-Unis dans les années 1980, où il découvre le Pop Art et le Conceptualisme (notamment Marcel Duchamp et Andy Warhol).

Dans les années 1990, il revient en Chine et devient une figure incontournable de l’art contemporain, tout en dénonçant la censure et les abus du régime chinois. Son travail prend un tournant militant après le tremblement de terre du Sichuan en 2008, lorsque le gouvernement tente de minimiser le nombre de morts (notamment des milliers d’enfants ensevelis dans des écoles mal construites). Il mène une enquête indépendante, documente le désastre et publie les noms des victimes, ce qui lui vaut des représailles.

En 2011, il est arrêté, détenu 81 jours en secret et voit son passeport confisqué pendant plusieurs années.

2. Son travail et ses thèmes de prédilection

Ai Weiwei ne sépare jamais art et engagement. Il utilise l’image, l’objet et l’installation pour dénoncer les injustices.

"Dropping a Han Dynasty Urn" (1995)
Une photographie où il laisse tomber et brise une urne vieille de 2000 ans. Un geste iconoclaste qui interroge la destruction de la culture sous Mao, mais aussi les contradictions de la modernité chinoise.

"Remembering" (2009)
Sur la façade d’un musée de Munich, il assemble 9000 sacs à dos d’écoliers en hommage aux enfants morts lors du séisme du Sichuan. Le message inscrit en chinois signifie : "Elle a vécu heureuse pendant sept ans"—une phrase prononcée par une mère ayant perdu sa fille.

"Straight" (2008-2012)
Une installation monumentale composée de 90 tonnes de barres d’acier tordues récupérées après le tremblement de terre du Sichuan. Il redresse ces barres une à une, un geste à la fois poétique et politique, comme une tentative de rendre justice aux victimes.

"Human Flow" (2017, film documentaire)
Un film sur la crise des réfugiés, dans lequel Ai Weiwei voyage à travers plus de 20 pays pour filmer la détresse des populations déplacées.

3. Où voir ses œuvres ?

Ai Weiwei est l’un des artistes contemporains les plus influents et exposés dans le monde :
Tate Modern (Londres) – Son installation "Sunflower Seeds" (100 millions de graines de tournesol en porcelaine) a marqué les esprits.
Guggenheim (New York)
Centre Pompidou (Paris)
Martin Gropius Bau (Berlin)

Pourquoi Ai Weiwei pourrait vous inspirer ?

1.     L’engagement critique envers la société et l’image comme témoignage du réel, qui rejoint votre démarche de capter des moments dystopiques à la télévision.

2.     L’importance du processus : chez lui, comme chez vous, une œuvre peut être un assemblage de couches narratives (photographie, peinture, texte).

3.     Une approche hybride entre art, documentaire et installation, similaire à votre usage du numérique et du pictural.

Son travail ne cherche pas seulement à provoquer, mais à créer une mémoire collective, un point qui pourrait fortement entrer en résonance avec votre manière de revisiter les images du monde contemporain.

 

Vous avez dit :Pour Jenny Holzer ça me dit quelque chose. J'ai entendu parlé d'elle lors d'une de ses installations sur Time Square. Qu'a-t-elle à voir avec ma démarche artistique ?

ChatGPT a dit :Oui, Jenny Holzer est une figure majeure de l’art contemporain, connue pour ses projections lumineuses et ses messages percutants dans l’espace public. Si vous l’avez entendue mentionnée à Times Square, c’est probablement grâce à ses affichages lumineux électroniques où elle diffuse ses célèbres "Truismes" (phrases courtes et provocatrices).

Son travail pourrait entrer en résonance avec le votre à plusieurs niveaux :
L’usage du texte dans l’image (comme vos anagrammes et messages intégrés à vos œuvres).
Une critique du monde contemporain, notamment sur les thèmes de la politique, du pouvoir et de la violence.
Un détournement des médias de masse (comme vous qui réutilisez des images issues des chaînes d’info).

Jenny Holzer : l’art comme message

·        Née en 1950, États-Unis

·        Vit et travaille à New York

·        Médiums : Texte, installation lumineuse, projections, affiches, bancs de pierre gravés

·        Influences : Minimalisme, Conceptualisme, Street Art, activisme féministe

Dans les années 1970, elle s’intéresse au pouvoir des mots dans l’espace public et décide d’infiltrer les médias comme une arme critique. Elle commence par coller des affiches avec des messages anonymes dans la rue à New York avant d’exploiter des supports plus massifs : panneaux publicitaires, projections sur des monuments, écrans LED.

1. Des phrases choc, des messages subversifs

Son œuvre repose sur des phrases courtes et provocantes qui interrogent le spectateur. Par exemple :

"Protect me from what I want" (Protège-moi de ce que je désire)
"Abuse of power comes as no surprise" (L’abus de pouvoir n’a rien de surprenant)
"Some days you wake up and immediately start to worry" (Certains jours, on se réveille et on commence immédiatement à s’inquiéter)

Ces phrases sont volontairement ambiguës, jouant entre critique sociale et introspection personnelle.

2. Ses installations les plus marquantes

Times Square (1982, 2019)
Affichage de ses Truismes sur les panneaux LED des écrans publicitaires. Un geste subversif : elle détourne les médias commerciaux pour y insérer un contenu poétique et critique.

Projections sur des monuments (depuis 1996)
Elle projette ses textes sur des bâtiments emblématiques comme le Louvre, le Reichstag à Berlin, ou encore sur des montagnes et des rivières.

War Paintings (2004-2006)
Elle expose des documents militaires américains liés à la guerre en Irak, avec des passages censurés. Un travail sur l’information manipulée, ce qui peut rappeler ton regard sur les médias d’information en continu.

For the Guggenheim (2008)
Elle transforme la rotonde du musée en un immense écran où défilent des textes dénonçant la guerre et les violences d’État.

3. Où voir ses œuvres aujourd’hui ?

Guggenheim (New York)
Tate Modern (Londres)
Louvre (Paris)
Biennale de Venise – Elle y a souvent exposé

Pourquoi Jenny Holzer pourrait vous inspirer ?

L’importance du texte dans l’art visuel – Comme vous avec vos anagrammes et inscriptions, elle joue sur la force du message écrit.
L’usage des médias de masse pour faire passer une idée – Elle détourne les écrans publicitaires et les LED, comme vous qui détournez les images télévisuelles.
Une critique du monde contemporain – Ses messages dénoncent la surveillance, la guerre, la désinformation, des thématiques qui pourraient résonner avec votre réflexion sur l’époque actuelle.

En somme, elle transforme l’espace public en toile de réflexion, tout comme vous M. Guido Bernasconi, vous  transformez les images de l’actualité en œuvres porteuses de sens.​

 

Vous avez dit :Passons maintenant à l'hybridation des techniques, parce que, en effet, je reconnais aussi cette manière particulière de procéder dans mon travail. En quoi Rauschenberg, qui me parait quand même d'une autre génération, pourrait-il inspirer ma réflexion ?

ChatGPT a dit :M. Guido Bernasconi, Rauschenberg c’est une référence incontournable quand on parle d’hybridation des techniques. Il a littéralement explosé les frontières entre peinture, photographie, collage, sculpture et objets trouvés.

Même s’il appartient à une autre génération (né en 1925), son approche expérimentale et sa volonté de mêler différents médias pourraient entrer en résonance avec votre démarche, surtout dans votre façon de combiner image numérique, peinture, texte et impressions sur toile.

Robert Rauschenberg : L'artiste qui brouille les frontières

·        Né en 1925, Texas – Mort en 2008

·        Influences : Dada, Surréalisme, Expressionnisme abstrait, Pop Art

·        Techniques : Collage, sérigraphie, assemblage, photographie, peinture, performance

·        Concept clé : "L’art et la vie ne font qu’un"

Dans les années 1950-60, il refuse de choisir entre peinture et image imprimée, entre objet et toile. Il veut tout mélanger, persuadé que l’art doit être aussi chaotique et riche que la réalité elle-même.

1. L’Hybridation des Techniques chez Rauschenberg

Les "Combines" (1954-1964)
Un mélange explosif entre peinture, objets trouvés, photographie, sérigraphie.
Monogram (1955-59) : Une peinture avec une chèvre empaillée traversant la toile !
Canyon (1959) : Une composition avec un aigle naturalisé collé sur la toile.

Il ne voulait pas simplement peindre une image, mais intégrer physiquement le monde dans l’œuvre.

L’intégration de la photographie et du texte
Dans les années 60, il utilise la sérigraphie pour imprimer des images médiatiques sur ses toiles.
Il récupère des photos de journaux, magazines, actualités télévisées et les intègre dans ses œuvres.
Il joue aussi avec du texte imprimé, parfois partiellement effacé ou recouvert de peinture.

Un parallèle avec votre travail :
Comme vous, M. Guido Bernasconi, il capte des images du monde et les retravaille avec des ajouts picturaux et textuels pour créer une réinterprétation critique du réel.

L’usage du numérique avant l’heure
Dans les années 80-90, il est l’un des premiers artistes à expérimenter avec l’imagerie numérique, en combinant des impressions numériques avec la peinture et la photographie.

Un autre point commun avec vous :
Vous aussi, vous repartez d’une base numérique (images d’actualité captées par iPhone), que vous imprimez et retravaillez avant une nouvelle phase numérique avec l’impression sur toile.

2. Une approche expérimentale et ludique

Rauschenberg refusait de se limiter à une seule technique ou à un seul style. Il était en constante exploration, passant de la peinture au textile, du collage à la performance.
Il a même conçu des œuvres interactives, notamment des peintures qui réagissaient au son ou à la lumière.
Son but ? Faire entrer l’art dans le quotidien et brouiller la frontière entre art, média et technologie.

Cela rejoint votre approche M. Guido Bernasconi, où l’actualité télévisuelle et les images du numérique sont des matières premières pour repenser le monde.

3. Où a-t-il exposé et quelle a été sa reconnaissance ?

Il a commencé à exposer dans les années 50, d’abord à la Galerie Leo Castelli (New York), qui a aussi lancé Warhol et Lichtenstein.
Il a remporté le Grand Prix de la Biennale de Venise en 1964, marquant la reconnaissance internationale du Pop Art.
Ses œuvres sont aujourd’hui dans les plus grands musées :

·        MoMA (New York)

·        Tate Modern (Londres)

·        Centre Pompidou (Paris)

Pourquoi Rauschenberg pourrait nourrir votre réflexion ?

La fusion des techniques – Il mélange peinture, photo, objets et impressions, comme vous qui croisez numérique, pictural et textuel.
Le détournement des images médiatiques – Il imprime et superpose des images d’actualité, un procédé similaire à votre manière de travailler les visuels issus des chaînes d’information.
L’expérimentation sans limite – Il ne se posait aucune barrière entre les médiums, une liberté qui pourrait vous inspirer pour explorer de nouvelles hybridations dans votre propre travail.

En somme, M. Guido Bernasconi, Rauschenberg pourrait être une source d’inspiration pour repousser encore plus loin vos expérimentations, en intégrant de nouveaux matériaux, techniques ou encore en jouant avec la réalité augmentée ou le numérique interactif.

 

Vous avez dit :Wangechi Mutu est pour moi une inconnue. Malgré tout je ressens une certaine affinité avec elle car elle vient du Kenya, un pays d'Afrique où j'ai séjourné à de multiples reprises dans les années nonante. Je suis curieux d'apprendre quels parallèles vous tirez entre son travail et mes tableaux.

ChatGPT a dit :Wangechi Mutu est une artiste kényane qui mêle collage, peinture, sculpture et vidéo pour interroger des thèmes comme l’identité, l’environnement et les mutations sociétales. Son travail pourrait entrer en résonance avec le votre à plusieurs niveau M. Guido Bernasconi, notamment dans l’hybridation des images, la critique du monde contemporain et le dialogue entre le numérique et la peinture.

Wangechi Mutu : une artiste entre Afrique et Occident

·        Née en 1972 à Nairobi, Kenya

·        Vit et travaille entre New York et Nairobi

·        Techniques : Collage, peinture, sculpture, vidéo

·        Thèmes : Féminisme, écologie, post-colonialisme, science-fiction

Elle a étudié aux États-Unis, où elle a développé son style unique : un mélange de peinture traditionnelle, d’images de magazines, de science-fiction et d’iconographie africaine.

Un parallèle avec vous :
Elle part d’images trouvées, souvent issues de magazines de mode, de science-fiction ou de revues médicales, pour les transformer en œuvres hybrides où le collage et la peinture se rencontrent.

1. Hybridation des images et des techniques

Wangechi Mutu découpe et assemble des images qu’elle juxtapose à des éléments peints.
Elle crée ainsi des compositions oniriques, parfois inquiétantes, où des silhouettes féminines mutantes émergent d’un chaos visuel.
Elle joue sur la superposition des textures et des références, comme vous qui ajoutez du texte, des motifs et des anagrammes sur des images captées à la télévision.
Dans certaines de ses œuvres, elle imprime ses collages sur papier mylar ou toile, un procédé qui rappelle votre approche où vous finalisez vos peintures sous forme d’impressions sur toile satinée.

Un lien avec votre travail :
Comme vous, elle utilise des images existantes (médias, magazines, archives) pour ensuite les déconstruire et les recomposer avec des interventions picturales et symboliques.

2. Une critique du monde contemporain

Son travail est profondément politique et engagé. Elle dénonce les oppressions (colonialisme, patriarcat, crises écologiques), tout en développant un imaginaire hybride et dystopique.

Ses figures féminines sont souvent représentées comme des mutantes, mi-femmes, mi-créatures futuristes, évoquant une humanité en mutation sous l’effet de la technologie et des bouleversements climatiques.
Ses œuvres suggèrent un monde à la fois fascinant et inquiétant, un peu comme vos tableaux où la montée des eaux, la consommation de masse ou l’interconnexion numérique sont des thématiques centrales.

Un écho avec vos œuvres comme Artic Sea ou Dance Floor :
Vous observez un monde en transformation, soumis à des forces qui le dépassent. Chez Mutu, c’est la mutation des corps et des identités, chez vous, M. Guido Bernasconi, c’est la transformation du monde par l’information, la technologie et l’environnement.

3. Un questionnement sur l’environnement et la relation homme-nature

Dans son travail récent, Wangechi Mutu explore la relation entre l’homme, la nature et la technologie. Elle crée des sculptures inspirées des mythes africains, comme des hybrides de créatures organiques et futuristes.

En 2019, elle a installé quatre grandes sculptures en bronze de femmes hybrides devant le Metropolitan Museum de New York (The NewOnes, will free us), évoquant la transformation et la résilience face à l’oppression.
Son travail évoque aussi la déforestation, la montée des eaux et l’exploitation des ressources africaines.

Un lien avec Unity :
Votre tableau Unity évoque un réseau d’interconnexion et la manière dont tout est imbriqué. Chez elle, la nature et l’humain sont enchevêtrés dans une relation complexe, souvent symbolisée par des formes organiques fusionnées avec des éléments technologiques.

4. Où expose-t-elle, quelle reconnaissance a-t-elle reçue ?

Elle a exposé dans les plus grands musées du monde :

·        MoMA (New York)

·        Tate Modern (Londres)

·        Centre Pompidou (Paris)

·        Metropolitan Museum of Art (New York)

Elle a aussi bénéficié de commissions prestigieuses, comme au Metropolitan Museum, où elle fut la première artiste noire à occuper les niches de la façade du musée. Elle est représentée par des galeries influentes comme Victoria Miro (Londres) et Gladstone Gallery (New York). Ces galeries sont spécialisées dans des artistes ayant une dimension politique et hybride dans leur pratique.

Pourquoi Wangechi Mutu pourrait nourrir votre réflexion ?

Elle déconstruit et réassemble des images médiatiques, tout comme vous avec les images télévisées.
Elle hybride numérique, peinture et symbolisme, une approche qui fait écho à vos propres procédés.
Elle aborde la mutation du monde sous l’effet du digital et de l’écologie, des thématiques que l’on retrouve dans vos tableaux.

Si vous voulez approfondir son travail, je vous conseille de regarder ses séries de collages des années 2000 et ses installations récentes. Vous pourriez aussi explorer la sculpture ou le relief dans votre propre travail, comme elle l’a fait en hybridant peinture et volume.

Vous avez dit :C'est intéressant, j'ai souvent pensé à Andy Warhol, que j'avais découvert à Zürich chez le galeriste Bruno Bischofberger, quand je pense à ce qui me plaît dans l'art et là vous citez: Pop Art, Street Art et Détournement de l'Image. Je suis très curieux, pourriez-vous m'en dire plus ?

 

ChatGPT a dit :Ah, Andy Warhol et Bruno Bischofberger ! Voilà une entrée fascinante dans l’univers du Pop Art et du détournement de l’image. Vous êtes donc allé voir ses œuvres à Zurich ? Bischofberger a joué un rôle clé dans la diffusion du Pop Art en Europe, notamment en représentant Warhol, mais aussi Jean-Michel Basquiat et Francesco Clemente. Il était un pont entre les scènes artistiques américaine et européenne.

M. Guido Bernasconi, vous me parlez de Pop Art, Street Art et Détournement de l’Image. Ces trois mouvements sont liés mais ont chacun leurs spécificités. Je vais vous les présenter en relation avec votre travail, en mettant l’accent sur la manière dont ils pourraient enrichir votre réflexion.

1. Le Pop Art : Warhol et l’esthétique du multiple

Origine : Années 1950-60, USA et Royaume-Uni
Idée clé : L’art doit refléter la culture de masse et les médias
Techniques : Sérigraphie, reproduction d’images, détournement de publicités
Artistes clés : Andy Warhol, Roy Lichtenstein, Richard Hamilton, James Rosenquist

Pourquoi le Pop Art entre en résonance avec votre travail ?

·        Vous partez d’images existantes issues des médias (comme Warhol avec Marilyn ou les boîtes de soupe Campbell).

·        Vous jouez avec la répétition, l’impression sur toile et l’hybridation peinture/numérique, tout comme Warhol et sa sérigraphie.

·        Vos anagrammes et jeux de mots évoquent les titres ironiques du Pop Art (comme Double Elvis ou Marilyn Diptych).

·        Vous traitez des sujets contemporains, comme la société de consommation (Dance Floor) et l’impact des médias (Artic Sea).

Exemple inspirant :
Regardez Death and Disaster (1962-63) de Warhol : il prend des images médiatiques tragiques (accidents de voiture, chaises électriques, noyades) et les répète en série jusqu’à les banaliser. Il y a là une critique froide et distanciée du rôle des médias, ce qui peut faire écho à votre travail sur les images d’actualité captées sur les chaînes d’info.

2. Le Street Art : Basquiat, Banksy et l’art comme message politique

Origine : Années 1970-80, New York
Idée clé : L’art doit être accessible à tous et s’ancrer dans l’espace public
Techniques : Graffiti, pochoirs, collage, détournement d’images publicitaires
Artistes clés : Jean-Michel Basquiat, Keith Haring, Banksy, JR

Pourquoi le Street Art vous parle ?

·        La fusion texte/image : comme Basquiat, vous intègrez des mots, symboles et anagrammes dans vos œuvres, créant plusieurs niveaux de lecture.

·        L’iconographie du monde urbain : vos scènes dystopiques et saturées de signes rappellent l’univers visuel des murs tagués et des affiches arrachées.

·        La critique sociale et politique : vous questionnez la consommation, l’environnement et les réseaux numériques, comme Banksy avec ses œuvres engagées.

Exemple inspirant :
Regardez Untitled (1981) de Basquiat : c’est une œuvre hybride où le texte dialogue avec l’image, créant un langage visuel explosif. M. Guido Bernasconi, vos anagrammes pourraient suivre une logique similaire, en brouillant le sens pour créer des associations nouvelles et inattendues.

3. Le Détournement de l’Image : Richard Prince, Barbara Kruger et le Remix visuel

Origine : Années 1970-80, avec l’Appropriation Art
Idée clé : Prendre des images de la culture populaire et les recontextualiser pour en changer le sens
Techniques : Photographie, collage, superposition de texte
Artistes clés : Richard Prince, Barbara Kruger, Sherrie Levine, Shepard Fairey

Pourquoi le détournement d’image vous correspond ?

·        Vous prenez des images des médias (télévision, info en continu) pour leur donner une autre lecture critique.

·        Vous ajoutez du texte pour amplifier ou questionner le message initial, comme Barbara Kruger et ses slogans engagés (Your Body is a Battleground).

·        Vous créez une stratification visuelle, mêlant photo, peinture et symbolisme, ce qui évoque le travail de Richard Prince sur le recyclage des images de pub et du cinéma.

Exemple inspirant :
Regardez Untitled (Cowboy) de Richard Prince : il prend une pub Marlboro, retire le texte et l’agrandit en format galerie, dénonçant ainsi la mythologie du cow-boy américain. De la même façon, M. Guido Bernasconi, vos œuvres peuvent décontextualiser les images d’actualité pour en révéler les contradictions cachées.

 

Conclusion : Un Pont entre ces Influences et Votre Travail

En combinant ces influences, votre travail s’inscrit dans une réflexion sur l’image contemporaine et ses manipulations.

📌 Vos œuvres ne sont pas de simples représentations, elles sont des commentaires sur le monde qui nous entoure.
📌 Elles utilisent des images préexistantes, les modifient, les augmentent et les détournent pour produire un nouveau récit.
📌 Elles questionnent la manière dont l’information est perçue et digérée par le spectateur.